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06 mars 2006

Remontages et branchements divers (06/03/2006)

C'est dimanche après midi que J.C. (celui qui fait des miracles ! je sais,vous l'aviez trouvé depuis longtemps mais je ne veux pas que vous croyez que je ne l'avais pas vu !) est revenu s'occuper du remontage.

Le joint de culasse étant posé mais non serré, les 12 écrous de fixation ont été pré-serrés au couple de 5 Kg.m puis serrés au couple définitif de 8 Kg.m. Ceci fait les deux rampes de culbuteurs ont été vissées après avoir introduit les tiges de culbuteur. La culasse étant froide (0°) - et même très froide - J.C. se mit à régler les dits culbuteurs. Il s'agit de mettre le bon jeu pour l'ouverture de chaque soupape à l'aide d' un jeu de cales : 1/10 de mm pour les soupapes d'admission et 2/10 de mm pour les soupapes d'échappement. Le jeu est la base du bon fonctionnement de toute mécanique ! Tout ceci prend du temps à l'aide des instructions données par M.Peugeot (une heure environ).

La suite ne fut qu'un jeu (si j'ose dire). Le cache culbuteur fut remonté après avoir collé le joint de liège sur un côté et après avoir positionné les joints d'étanchéité des puits de bougies qui furent alors revissée.

Le moteur commençait à ressembler à un moteur !

La pipe d'échappement fut alors revissée sur la culasse à l'aide de ses 2 gougeons de fixation et de ses 10 écrous en laiton après avoir mis en place le joint ad hoc dûment enduit d'un pâte à joint très spéciale(pour supporter les hautes températures) sur les deux côtés. Le tuyau d'échappement fut ensuite fixé à la pipe à l' aide de son joint et de deux vis. Il ne faut pas qu'il y ait de fuites à ces niveaux car en plus des gazs chauds, il sortirait des flammes ! Sur la pipe d'échappement se trouve un orifice circulaire qui mène le mélange gazeux du carburateur aux chambres de combustion. Après avoir posé la plaque de support, le carburateur et ses deux joints (sur et sous la dite plaque) fut vissé (deux écrous) la jauge, remise en place ainsi que la tige de commande de la vidange du liquide de refroidissement du bloc-moteur.

A propos de refoidissement, le radiateur fut posé (3 vis de fixation) et les durits en caoutchouc mises en place et serrées par leur collier. Il y a deux durits qui vont du radiateur au bloc moteur et deux plus petites qui vont du bloc au radiateur de chauffage dans l'habitacle. N'oubliez que vous avez à faire à une voiture confortable conçue par des gens habitants la Franche Comté pour une clientèle bourgeoise !

Enfin les pleins d' huile et de liquide de refroidissement furent faits... pour gagner du temps pour la prochaine fois ! Car un café bien chaud n'a pas été de trop pour réchauffer le coeur et le corps des travailleurs et des spectateurs.

Alors que reste-t-il à faire ?

- Fixer le tube qui amène l'huile du bas du bloc-moteur aux rampes de culbuteurs à l'extrème arrière du moteur pour graisser le haut du moteur.
- Effectuer le tirage du fil électrique du démarreur au tableau de bord et mettre en place le bouton à la place de la tirette.
- Mettre en place les fils d'allumage : de la dynamo au régulateur, de celui-ci au rupteur qu'il faudra poser en connectant les fils de bougies.
- Tourner avec vigueur la manivelle pour faire monter l'huile partout où il faut (et l'essence aussi).
- Vérifier qu'il n'y a pas de fuites... et resserrer le cas échéant ce qu'il faut.
- Mettre en charge les batteries et rebrancher celle-ci.
- Mettre le contact et appuyer sur le bouton.

Si ça ne "pète" pas au troisième coup de démarreur, c'est que nous avons fait une erreur quelque part !

A suivre...