Le début de l'aventure (18/01/2006)
Si on m'avait dit en 1960, lorsque j'ai acheté d'occasion ma 2ème voiture (la 1ère, 2 ans plus tôt, était une Citroën AC 3 cabriolet de 1923 - déjà une voiture de collection de 35 ans à l'époque), que j'écrirai 46 ans plus tard un article sur cette voiture, je ne l'aurai pas cru. C'est en effet cette 203 A de 1951 qui m'a fait acquérir ma 203 actuelle ! Je ne l'ai pourtant gardée que 2 ans, mais au cours des 30.000 Km effectués à son bord, j'avais gardé un bon souvenir de sa douceur de direction et de sa facilité de conduite en ville. Aussi lorsqu'en 1974 des cousins de ma mère, agriculteurs de leur état, m'annoncèrent qu'ils allaient mettre à la casse leur 203, qui avait toujours dormi en garage, sous prétexte que le moteur devait être refait (il fumait plus que moi-même à l'époque). Je n' hésitais pas et j'achetais cette 203 pour la somme de 500 francs de l'époque. Ce fut mon obole pour l'achat par mes cousins d'une "quatre ailes" plus adaptée aux transports agricoles avec ses 5 portes.
Je suis donc devenu l'heureux propriétaire d'une 203 "de famille" et de collection il y a maintenant 32 ans ! Ça ne nous rajeunit pas n'est-ce pas Président ! Ce bijou, immatriculé alors 760 CP 86 et acheté neuf en Loire Atlantique sous le N° 553 CG 44, fut alors stocké dans une grange (une vraie !) pendant 28 ans avant que mon travail professionnel ne s'arrête et que me vienne une idée de remise en route.
"Poussé" par mon dernier fils qui se mariait en septembre 2003 je refis en catastrophe la culasse, les freins, et les chromes (entre autres) et conduisit les jeunes époux à l'église en 203. Vous remarquerez qu'ils n'ont pas voulu se marier en Citroën anciennes dont je possède aussi quelques exemplaires ? Peut-être ne présentaient-elles pas un caractère suffisamment adapté à leur style de vie ? (Je n'ai pas osé écrire bourgeois !)
Pour plus de renseignements se reporter au très bon journal de mon ami J.J. Dupuis (GAZOLINE), et en particulier le N°96 de 12/2003.
7oo Km plus tard, en décembre 2003, alors qu'il allait être procédé au resserrage de la culasse, un bruit, provenant du milieu du moteur, s'est manifesté ! Un axe de piston s'était mis à claquer et de plus des remontées d'huile se manifestaient par une belle et légère fumée odorante bleue ! (un segment racleur ne raclait plus). Un malheur n'arrivant jamais seul, je fus affligé de ce que l'on appelle une longue maladie ; celle-ci se traduisit par une longue opération qui me laissa absent des concentrations et des voitures anciennes pendant plus d'un an.
Maintenant que je suis guéri (Eh oui ça peut arriver et il faut y croire ! C'est pour cela que je vous le dis), je viens de faire rouvrir le ventre à cette 203 dont le propriétaire est un des plus anciens possesseurs et Zamoureux de ce type de voitures.
Ayant 3 enfants dont les professions n'ont rien à voir avec la mécanique, je me suis éfforcé de tenir, au jour le jour, pour leur "éducation", le journal de cette suite de restauration sous forme d'un blog familial... C'est ce texte expurgé des réponses et questions diverses plus ou moins sérieuses, et remis en forme que j'ai proposé à notre Président.